Le "Buddha Blue" recommence à circuler dans de nombreux établissements scolaires français. Mais cette drogue de synthèse n'est pas sans risques. Maux de tête, tachycardie, hallucinations, détresse respiratoire... Une lycéenne tarbaise a récemment été hospitalisée. 

Une lycéenne tarbaise a été hospitalisée, lundi 4 avril, après avoir vapoté du "Buddha blue". Cette drogue de synthèse se répand dans plusieurs établissements français : le quotidien La Voix du Nord vient de révéler que le proviseur d'un lycée du Nord (59) avait adressé un courrier d'alerte aux parents d'élèves de son établissement.

Cette substance, également appelée "K2" ou "PTC" (pour "pète ton crâne") appartient à la famille des cannabinoïdes, dont la molécule 5F-AKB-48 a été identifiée en 2013 par l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies. Inodore et incolore, elle se consomme bien plus discrètement que le cannabis. On la retrouve le plus souvent sous forme de poudre ou de liquide, diluée dans le liquide d'une cigarette électronique, pulvérisée sur des herbes ou encore incorporée dans de la résine.